Quand tu es arrivé à Los Angeles, tu t’es d’abord produit en solo avec un étrange dispositif à base de vieux postes de télé. C’était comment?
Ce truc avec les télévisions, c’était un trip. En fait, ça me servait d’accompagnement. Quand ça marchait, c’était formidable mais c’était un peu stressant à mettre en place et aussi de s’assurer que tout fonctionne correctement. Ce stress était contre-productif par rapport à l’idée de jouer de la musique, donc j’ai supprimé ça de mon set. Jouer avec de vrais êtres humains, c’est bien mieux.
Y a-t-il une histoire particulière derrière le nom So Many Wizards?
Maintenant que le projet solo est devenu un quatuor, qu’est-ce qui a changé au niveau de l’écriture?
Pour l’instant, vous avez été encensés par la blogosphère et vous vous êtes construits un solide vivier de fans. Est-ce que ça a ajouté de la pression sur vos épaules pour ce premier album?
Votre LP Warm Nothing sortira dans quelques semaines? Comment s’est passé l’enregistrement? A quoi ressemblera l’album?
Beaucoup de zigzags entre le beau et le graveleux…Quelque chose comme un bruit d’étincelle…
Avez-vous prévu de jouer en France dans les mois qui viennent?
Il n’y a rien que nous aimerions plus que de jouer en France. Si quelqu’un peut nous aider à à le faire, qu’il n’hésite pas à nous le faire savoir…
Et, enfin, dernière question, rituelle: si tu devais citer un groupe ou un artiste dans ton entourage qui est absolument formidable et et qui mériterait d’être présenté aux lecteurs de J’ai tout lu, tout vu, tout bu…, qui choisirais-tu et pourquoi?
C’est une question difficile quand on vient d’une scène aussi prolifique que celle de Los Angeles. Mais si je ne dois en citer qu’un, je dirais que Moses Campbell est un groupe qui gagne à être connu. Ce sont de très bons amis à nous et il ont un son absolument génial.