Made in France : Gomina – Prints

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Où il est question de coqs de basse-cour, de cinquante nuances de gris, de réapprendre le plaisir et de redessiner les géographies…

Bombons fièrement nos torses, pavanons-nous comme des coqs de basse-cour. C’est écrit noir sur blanc dans les journaux : l’heure n’est plus au French-bashing. Les petits malins qui nous traitaient de froggies ou de fromages-qui-puent peuvent aller se rhabiller. La France est de nouveau tendance.

Finie la gueule de bois d’un janvier aux cinquante nuances de gris. Février avance, léger et court vêtu. L’hiver rit jaune et le soleil, parfois, point le bout de ses rayons. Il est temps de renaître, en mieux, et de réapprendre le plaisir.

Ce sera encore plus facile, dès demain, avec la sortie de Prints, l’album de Gomina, un disque qui, de toute évidence, marquera l’année de son empreinte. Je l’écoute en long, en large et en travers, depuis plusieurs jours et, j’ai beau chercher, je n’y vois guère de défauts. Rarement (jamais ?) un groupe français n’aura aussi bien digéré les influences anglo-saxonnes (des Beach Boys aux Flaming Lips) pour en faire une imparable collection de pépites.

Et, quand je dis “imparable”, je ne veux pas dire que les Caennais cède à la facilité. Prints est lumineux d’un bout à l’autre, totalement décomplexé, et n’a rien, absolument rien à envier aux meilleurs groupes anglais ou américains de ces dernières années. Psychédélisme sucré, mélodies enivrantes, synthés planants, Gomina redessine les géographies, envoie la Normandie se dorer la pilule sur une plage californienne et ouvre grand les portes d’une autre dimension pour la pop de chez nous.

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