Made in France : Ysé – Eldorado (Avant-Première)

Browse By

Où il est question de rauque’n’roll, d’incendies, de voix pyromane et de  feu de joie…

Il y a les histoires qui durent et celles qui tournent au vinaigre. Il y a les corps qu’on enlace et ceux qui nous lassent. Il y a les corps qu’on découvre et ceux qu’on délaisse, sans autre forme de procès, dans les cimetières de l’oubli. Il y a les amours avortées et celles qui s’impriment par milliers sur les pages blanches de l’envie.
Il y a les voix qu’on entend et qui nous passent au-dessus, en-dessous, en nous effleurant à peine. Et puis, il y a celles qu’on écoute, parce qu’elles nous arrivent en pleine gueule sans crier gare. La voix d’Ysé m’est rentrée dedans il y a un peu moins de deux ans. Depuis, dès que la belle dame vient rauque’n’roller dans mes oreilles, je me sens toujours sonné, groggy.
Il y a de l’excès chez Ysé. Elle ressemble à ceux qui vivent un peu trop vite, à ceux qui ressentent les choses un peu trop fort. Elle a l’air fragile et inarrêtable à la fois, comme un chariot de feu lancé à pleine vitesse. Dans sa voix, j’entends les incendies, les flammes du désir, une course contre la montre. A quelqu’un qui chante avec une telle intensité, avec une telle urgence, rien ne semble impossible, tous les eldorados sont à portée de main.
Sur Eldorado, son nouvel EP, à paraître le 17 novembre prochain, Ysé allume à nouveau les mèches avec sa voix pyromane. Cette fois encore, elle ne triche pas. Sa voix rageuse nous entraîne toujours au plus proche des volcans, là où les sentiments sont les plus vifs, les plus ardents. C’est beau et dangereux comme un feu de joie, idéal pour s’enflammer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Afficher les boutons
Cachez les boutons