La Coupe du Monde en 32 groupes : Circo Café (Iran)

Browse By

Où il est question de ne pas sortir gros-jean comme devant, de tradition persane, de musique délicate et de douceur de vivre…

Bien qu’éliminé dès la phase de poules de cette Coupe du Monde, l’Iran en aura quand même surpris plus d’un. A commencer par les Argentins, qui ont dû s’en remettre à un éclair de génie de Messi dans les arrêts de jeu pour ne pas sortir gros-jean comme devant de leur confrontation face aux Iraniens.
Je ne m’attendais pas non plus à trouver autant de richesses en allant farfouiller dans la scène musicale iranienne. Et, pourtant, que ce soit à Téhéran ou dans n’importe quel endroit du monde où l’on trouve des Iraniens, il y a de la musique. Entre héritage de la tradition musicale persane et appropriation des styles musicaux contemporains, la communauté iranienne regorge de talents musicaux.
J’aurais pu vous parler de Radio Tehran et d’Ali Azimi, de B-Band, ou de Sina Salimi mais, finalement, c’est sur Circo Café que s’est porté mon attention. Fondé en 2011 par Babak Razavi et installé à Toronto, Circo Café a sorti un premier album en 2011, réunissant plusieurs musiciens de la diaspora iranienne autour d’une musique délicate et relaxante héritée du rock persan.
Leur deuxième album Sher O Naghash (Le Poète et le Peintre), sorti l’année dernière, marque une évolution dans le parcours de Circo Café. A l’héritage persan viennent s’ajouter des éléments issus de genres différents tels que le rock indé, la pop acoustique, le jazz, le folk, rendant certainement le propos du groupe plus universel. Aux chansons en persan s’ajoutent aussi des titres chantés en anglais mais l’imagerie reste la même, entre douceur de vivre et tendre rêverie. Un voyage à la fois dépaysant et apaisant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Afficher les boutons
Cachez les boutons