La Coupe du Monde en 32 groupes : Jesse Jagz (Nigeria)

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Où il est question de vendre chèrement sa peau, de donner des sueurs froides, de René Magritte et du Kanye West nigérian…

Vainqueur de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, le Nigeria représentait l’une des meilleures chances africaines au Brésil. Les Super Eagles n’auront pas failli. Après une entame difficile contre l’Iran, les Nigérians ont battu la Bosnie et vendu chèrement leur peau face aux Argentins pour se hisser en huitièmes de finale. Là encore, ils ont donné quelques sueurs froides aux supporters français avant de céder en fin de match. 
Les parades décisives de Vincent Enyeama, la classe d’Obi Mikel ou encore la vitesse et la tactique de Musa sont autant de forces sur lesquelles la sélection nigériane pourra s’appuyer. Et puis, ne l’oublions pas, Stephen Keshi restera le premier sélectionneur africain à atteindre ce niveau de la compétition. La scène musicale nigériane dispose elle aussi de valeurs sûres sur lesquelles capitaliser.
Bien sûr, il y a Fela Kuti, créateur de l’afrobeat, et consorts. Puis, Femi Kuti, le fils du susnommé, que j’avais vu en concert il y a une dizaine d’année. Grosse claque. Et, désormais, une scène hip hop florissante dont Jesse Jagz est l’une des figures de proue. Décrit par les médias locaux comme le Kanye West nigérian, Jesse Abaga, alias Jesse Jagz, s’illustre par sa capacité à incorporer dans sa musique des éléments de genres musicaux aussi variés que le R&B, la pop, l’afrobeat ou le reggae.
Son troisième album, Royal Niger Company, est marqué par une volonté forte de s’éloigner des standards commerciaux pour développer une oeuvre originale. De la pochette, inspirée de René Magritte, aux lyrics de l’album, en passant par les samples choisis, Jesse Jagz s’impose, avec ce disque, comme un artiste majeur de la scène hip hop africaine. 

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