La Coupe du Monde en 32 groupes : Sonido Gallo Negro (Mexique)

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Où il est question du 5ème match, du G8, de la Vierge de Guadalupe et de contrées hallucinées…

Il y a quelques mois, j’interrogeais Uriel Waizel et Claudia Jimenez, rédacteurs en chef de Red Bull Panamérika, sur les chances du Mexique à la Coupe du Monde :

“Le Mexique est un pays de football. Le foot fait partie de notre régime quotidien. Oui, comme au Brésil ou en Argentine, le football est une religion. Notre amour-propre collectif tient à ce fil footballistique fragile : une victoire et nous revendiquons une place au G8 ; une défaite et nous faisons partie du Quart-Monde. Nous croyons que gagner n’est pas qu’une question de sport, mais une question de foi.

Durant les cinq dernières Coupes du Monde, le Mexique n’est jamais allé plus loin que les huitièmes de finale. La dernière fois que nous avons atteint les quarts de finale, c’était lors de notre Coupe du Monde en 1986, où nous avons perdu aux tirs au but contre l’Allemagne. Alors, tout le monde parle d’aller au-delà du 5ème match (c’est-à-dire au moins en demi-finales).”

A trois minutes près, El Tri assurait sa place dans le G8. Et puis Robben. Et penalty. Les prières à la Vierge de Guadalupe n’auront pas été entendues. Les Mexicains se consoleront peut-être en musique avec Sonido Gallo Negro, impressionnant collectif de cumbia alternative.
Alors qu’elle est déjà originellement le fruit d’un métissage entre la culture noire des esclaves, la culture blanche des colons espagnols et les influences indiennes, la cumbia est revisitée par Sonido Gallo Negro sous le prisme du psychédélisme.

Préparez-vous à un voyage enfumé dans des contrées hallucinées, à des états comme vous en avez rarement connus, à des envolées mystiques. Plus qu’un disque, Sendero Mistico, le deuxième album de collectif mexicain est une expérience qui pourrait bien changer votre vie.

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