J’ai 8 secondes pour vous dire : Harmony – Carpetbombing

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Où il est question de châteaux de sable, de directs au foie, du bord du précipice et de fin du monde… 

J’ai 8 secondes pour vous dire que Carpetbombing, le deuxième album des Australiens de Harmony, vient confirmer tout le bien que je pensais d’eux depuis leur premier essai. Bon, qu’est-ce que je foutais, me direz-vous, depuis tout ce temps ? L’album est sorti en février et ce n’est que maintenant que je me décide à en parler.
Mea Culpa, mea maxima culpa. Mais avouez qu’une chronique de ce disque-là, au beau milieu de l’été, aurait semblé déplacée. Croyez-moi, vous n’auriez pas eu envie d’écouter Carpetbombing, les pieds dans l’eau, à faire des châteaux de sable avec vos gamins.
Le deuxième album de Harmony est un disque toxique, qui vous prend aux tripes, vous assène de solides directs au foie et vous déchire les entrailles. Les Australiens marchent sur un fil entre agressivité latente et interventions angéliques. Comme s’il fallait absolument se casser la gueule, se tenir au bord du précipice, pour mieux être sauvé par la beauté.
Plus que des chansons qui s’enchaînent, plus même qu’un album, Carpetbombing sonne comme le reflet d’un descente aux enfers à laquelle on n’échapperait que d’extrême justesse. Parfum de fins de soirées, de nuits obscures, de fin du monde et de rédemption sur le fil du rasoir, ce disque pourrait bien hanter vos longues soirées d’hiver.

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