L’as-tu vu ? L’as-tu vu ? Le petit bonhomme. Le petit bonhomme. L’as-tu vu ? L’as-tu vu ? Le petit bonhomme au capuchon pointu…
Évidemment, quand on a prévu de mettre les petits plats dans les grands et les papas dans les mamans, la soirée ne saurait être gâchée par une bande sonore inadéquate, voire carrément inopportune. Stromae peut aller se faire empapaouter ailleurs. Les meilleures blagues belges sont aussi les plus courtes. R2D2 et 6PO peuvent tenter leur chance à Tatooine. Moi, je milite pour l’extinction des robots. Le premier titre de Burning House que j’ai entendu s’appelle Turn Off The Robot. On était fait pour s’entendre.
Walking Into a Burning House est le disque parfait pour danser en oubliant d’être con. Loin des flashbacks sirupeux et des ritournelles ringardes, Burning House met le feu aux poudres avec un cocktail hautement inflammable de beats ravageurs, de groove imparable, de jazz irrévérencieux et de rythmiques funk endiablées. L’effet est spectaculaire et dévastateur.
Né de la rencontre du beatmaker américain Chief Xcel (Blackalicious) et du magicien des claviers Hervé Salters (General Elektriks), Burning House est porté par l’idée selon laquelle la musique ne devrait pas avoir de limites. La créativité et la liberté sont au cœur du projet et ça se ressent pleinement à l’écoute de Walking Into a Burning House. Au gré de ses envies, le duo nous emmène dans des paysages musicaux variés, entre brûlots dance-floor (Post Party Stress Disorder), envolées funky et jazz futuriste (Frozen Conversations).
Au feu les pompiers, y a la maison qui brûle et l’incendie n’est pas prêt de s’éteindre. Chaude année 2014 à toi, ami lecteur. Bienvenue dans le futur.