Où il est question d’étoiles dans les yeux, de rires d’enfants, de chants d’oiseaux et de licornes…
Buvons. Buvons les amis, puisqu’une année a chassé l’autre. Buvons avec modération, au cas où les censeurs nous liraient. Sinon, buvons jusqu’à la déraison. 2014 se barre. Regardez par la fenêtre. On voit encore son cul se dandiner, là-bas au loin. Enivrons-nous d’un vent nouveau et, puisque c’est la saison des vœux, voici les miens, amis lecteurs.
Je vous souhaite d’écouter l’album d’Odessey & Oracle.
En transcendant les genres et les époques, en faisant cohabiter influences classiques et sonorités contemporaines, Odessey & Oracle s’affranchit des codes et de l’air du temps et laisse libre cours à l’imaginaire. Et, comme souvent, quand on fait sauter les barrières, le monde devient ce qu’il ne devrait jamais cesser d’être : un gigantesque et magnifique terrain de jeu, un endroit merveilleux où les licornes existent, où les chats portent du maquillage et où les lettres de l’alphabet se mettent à danser.
Ce premier disque, remarquable d’inventivité et magnifiquement arrangé, est un voyage fantasmagorique et cinématographique dans des contrées luxuriantes. Peu de chances qu’on s’en lasse tant chaque écoute est source d’émerveillement. A écouter en boucle pendant toute l’année, et même plus, avec les yeux et les oreilles écarquillés.