J’ai interviewé : White Denim

Browse By

Auteurs avec D de l’un des tous meilleurs albums de l’année 2011 (cf J’ai entendu: White Denim – D), White Denim mêle des influences diverses pour livrer un son unique et puissant. En quelques albums, les Américains se sont imposés comme l’un des groupes les plus intéressants de la scène rock actuelle. Actuellement en tournée avec les excellents Wilco, James Petralli, le leader du groupe, a répondu à mes questions…


Avec D, on dirait que votre musique bénéficie enfin de la qualité sonore qu’elle méritait. Comment s’est passé l’enregistrement?
Nous avons enregistré l’album dans deux studios différents, tous les deux équipés du meilleur matériel analogique et digital disponible sur le marché. Nous nous sommes efforcés, cette fois-ci, de capturer des prises live alors que, sur les précédents disques, il y avait une bonne partie du mixage qui était faite par ordinateur. Pour D, nous avons opté pour une approche plus traditionnelle, répétant et en arrangeant la musique collectivement avant d’enregistrer.

Qu’est-ce que l’ajout d’un deuxième guitariste a changé dans votre musique et dans votre façon de travailler?
Il est évident qu’il y a au moins deux fois plus de guitare électrique dans notre musique. Le groupe est aussi beaucoup plus concentré sur les répétitions et la pratique individuelle avec l’arrivée d’Austin.
D est l’album sur lequel vous avez passé le plus de temps. Était-il nécessaire pour vous de prendre le temps?
En fait, nous avons passé moins de temps à travailler sur D que sur nos précédents albums. Il est plus facile de respecter les délais quand on paye des frais de studio chaque jour. C’est le premier album que nous enregistrions dans un studio professionnel. Les raisons pour lesquelles la sortie a été retardée n’étaient malheureusement pas de notre ressort.

Votre musique donne l’impression que vous êtes une sorte d’encyclopédie musicale. Est-ce qu’il vous arrive d’avoir du mal à maintenir une unité dans vos chansons et vos albums?
Chacun de nous entretient une relation très sérieuse avec la musique. Le fait, à la fois, de créer et d’écouter toutes sortes de musiques est extrêmement important pour nous. C’est probablement plus difficile pour les autres d’entendre l’unité dans notre musique. Pour moi, il est très facile de voir comment tous les morceaux sont connectés.

Diriez-vous que votre musique est faite pour des geeks de la musique ou vous efforcez-vous de vous adresser à un public plus large ? 
En fait, notre musique est faite pour les gens cool mais, apparemment, il semblerait que ce soit les geeks qui y soient le plus sensibles. En tout cas, nous essayons de nous adresser à un groupe d’élite. Honnêtement, nous faisons la musique qui nous intéresse à titre personnel. J’écris des choses qui, selon moi, plairont aux autres membres du groupe et quand c’est le cas, nous faisons des disques ensemble. Le public n’entre pas vraiment en ligne de compte jusqu’aux ultimes étapes du processus.
Vous êtes actuellement en tournée avec Wilco. Qu’est-ce que ça vous fait de partager l’affiche avec eux?
Oui, ils sont incroyables. Wilco est notre groupe préféré actuellement. Le fait de tourner avec eux est un peu intimidant mais extrêmement excitant. Ils sont tellement relax et élégants sur scène. J’ai du mal à exprimer à quel point nous sommes reconnaissants d’avoir l’opportunité de partager l’affiche avec eux ce mois-ci.
Est-ce que vous travaillez déjà sur un prochain album?
Le groupe a quelques ébauches de morceaux mais il est encore beaucoup trop tôt pour dire à quoi ressemblera le prochain disque. Nous avons quelques EP prêts à mixer. Quelque chose comme les cavaliers de Camelot faisant un boeuf avec les Boyz in tha Hood. (NDLR: j’ai hâte d’entendre ça!)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Afficher les boutons
Cachez les boutons