J’ai interviewé : Bow Low

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Le hasard fait parfois bien les choses. Hier matin, je recevais dans ma boîte mail cette interview de Bow Low et hier soir, leur nouvel album 30W 10W m’attendait bien au chaud dans la boîte à lettres (cf 22 régions 22 groupes – Ep.5). Un heureux hasard pour une absolue certitude: la formation caennaise est en passe de devenir l’un des groupes majeurs du rock français. Cheval fougueux lancé au grand galop dans les vastes plaines de l’Ouest, Bow Low est le groupe devant lequel, bientôt, tous les mélomanes se prosterneront…


Quelle est la genèse du groupe?
Très simple. J’ai eu une période très productive en terme de maquettes après mes études d’arts plastiques. Je les ai fait écouter à Manuel (le guitariste), avec qui je fais de la musique depuis le collège. Un an après, je réunissais des potes caennais pour tester les morceaux. Aujourd’hui seul le clavier a changé.
Pourquoi avoir choisi le nom Bow Low?
Bow Low signifie “prosterne-toi !” Ça nous faisait bien marrer l’idée d’un nom hyper mégalo. C’est aussi une révérence au “rock” en général qui a sauvé nos vies de la routine.
Comment s’explique le changement de son entre votre premier album et ce que vous faites aujourd’hui?
Quatre années se sont écoulées entre Rockelectricband et 30W 10W. Nous avons écouté énormément de choses pendant cette période et notamment des groupes qui utilisaient des machines et des synthés tel que MGMT, LCD Soundsystem ou encore These New Puritans. En parallèle, nous réécoutions les bandes originales d’Ennio Morricone et nous rêvions d’un mélange des genres. Tout ça digéré, avec notre force de frappe rock’n’roll, ça a donné ce nouvel opus.
Comment qualifieriez-vous votre son actuel?
Sans vouloir nous jeter de fleurs et en essayant d’être objectif, je ne connais pas d’autre groupe comme nous. Notre son est original, quelques part entre le rock, la New Wave et le Western.
Quels sont les groupes ou les artistes qui vous influencent?
Comme je te le disais, MGMT, LCD Soundsystem, Battles, These New Puritans, Ennio Morricone nous ont beaucoup inspirés. Aujourd’hui j’écoute beaucoup Chairlift, Connan Mockasin, The Unknown Mortal Orchestra ou encore le dernier Bewitched Hands.
Comment vous sentez-vous, à quelques jours de la sortie du disque?
Quand tu planches sur un projet depuis un an et demi, tu n’attends qu’une chose c’est que tout le monde puisse l’écouter. On espère qu’il plaira, mais tout les signaux indiquent que oui ! 
Pour recueillir les fonds nécessaires, vous avez eu recours au crowdfunding. Pouvez-vous nous expliquer brièvement le principe et les raisons pour lesquelles vous vous êtes tourné vers ce mode de financement?
Oui le concept du crowdfunding n’est pas nouveau et nous l’avions déjà pratiqué il y a quelques années avec du papier et des stylos. Il ne s’agit rien de plus qu’un système de pré-vente mais par le biais d’internet et les réseaux sociaux avec le fait de pouvoir payer en ligne. Cette démarche nous à amené tout simplement à financer nos journées de studio et aussi, par la même occasion, de nous rendre compte que beaucoup de personnes nous faisaient confiance et aimaient notre musique. Chaque internaute pouvait prendre le package qui lui convenait le mieux comme par exemple “1 t-shirt +1 vinyle + 1 CD”. Les contributeurs ont d’ailleurs tous leur nom inscrit sur le futur album. Il est encore possible d’acheter des pré-ventes via le site  de notre label www.tftlabel.com avant et après la sortie de 30W 10W le 30 octobre. 
Quelles sont les prochaines étapes pour vous?
Trouver un tourneur et plein de concerts et aussi de se remettre au travail pour le troisième album…

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