J’ai interviewé: So Many Wizards

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Le 14 août sortira un album qui suscite chez moi une impatience non dissimulée. C’est le premier LP du groupe de Nima Kazerouni, Warm Nothing (cf Le groupe que les autres écouteront dans un an – Ep.74). Il faut dire que, d’abord en solo, puis peu à peu rejoint par d’autres musiciens, le garçon a déjà sorti deux EP de très haute voltige et démontré une impressionnante habileté à délivrer de petits hymnes pop originaux et entraînants. Pour toi, lecteur, j’ai interviewé ce petit prodige au parcours si particulier…

J’ai lu que tu avais eu une enfance très mouvementée. Quel rôle la musique a-t-elle joué dans ton histoire personnelle?
Parfois, la musique m’aide à oublier tout le reste. Parfois elle me met en étroite relation avec ce qui se passe. Dans tous les cas, c’est une forme d’art absolument merveilleuse qui enrichit tout ce qui se trouve autour de moi.

Quand tu es arrivé à Los Angeles, tu t’es d’abord produit en solo avec un étrange dispositif à base de vieux postes de télé. C’était comment?
Ce truc avec les télévisions, c’était un trip. En fait, ça me servait d’accompagnement. Quand ça marchait, c’était formidable mais c’était un peu stressant à mettre en place et aussi de s’assurer que tout fonctionne correctement. Ce stress était contre-productif par rapport à l’idée de jouer de la musique, donc j’ai supprimé ça de mon set. Jouer avec de vrais êtres humains, c’est bien mieux.

Y a-t-il une histoire particulière derrière le nom So Many Wizards?

Le nom m’est venu après avoir lu un passage très spéciale du roman épique de Cervantès Don Quichotte.

Maintenant que le projet solo est devenu un quatuor, qu’est-ce qui a changé au niveau de l’écriture?
Avoir un batteur, c’est énorme. Avoir le bon batteur, c’est magique et pouvoir amener mes chansons et les étoffer de cette façon avec Erik était et est toujours extrêmement cool. Avoir un super bassiste et un super guitariste libère aussi beaucoup plus de temps pour se concentrer sur la chanson en elle-même. Je suis vraiment très content de les avoir à mes côtés.

Pour l’instant, vous avez été encensés par la blogosphère et vous vous êtes construits un solide vivier de fans. Est-ce que ça a ajouté de la pression sur vos épaules pour ce premier album?

Non, pas du tout. Nous savions quelles chansons nous voulions utiliser et comment nous voulions les faire sonner. C’est tout ce qui nous importait.

Votre LP Warm Nothing sortira dans quelques semaines? Comment s’est passé l’enregistrement? A quoi ressemblera l’album?
Beaucoup de zigzags entre le beau et le graveleux…Quelque chose comme un bruit d’étincelle…

Avez-vous prévu de jouer en France dans les mois qui viennent?
Il n’y a rien que nous aimerions plus que de jouer en France. Si quelqu’un peut nous aider à à le faire, qu’il n’hésite pas à nous le faire savoir…

Et, enfin, dernière question, rituelle: si tu devais citer un groupe ou un artiste dans ton entourage qui est absolument formidable et et qui mériterait d’être présenté aux lecteurs de J’ai tout lu, tout vu, tout bu…, qui choisirais-tu et pourquoi?
C’est une question difficile quand on vient d’une scène aussi prolifique que celle de Los Angeles. Mais si je ne dois en citer qu’un, je dirais que Moses Campbell est un groupe qui gagne à être connu. Ce sont de très bons amis à nous et il ont un son absolument génial.

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