16 groupes à suivre en 2016 (4/4)

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Dernière série de nos groupes à suivre en 2016. Avec Atlas Lab, vōx, Miya Folick et Mârie Adôre, 2016 sera l’année des femmes.

ATLAS LAB

Se réveiller en douceur, prendre le temps de savourer l’instant, arrêter de courir dans tous les sens sans même savoir pourquoi, voilà quelques bonnes résolutions à prendre en ce début d’année. Pour nous accompagner dans cet éloge de la lenteur, Atlas Lab vient de sortir un EP fort justement nommé Wake Up Slow. La voix caressante de Solei et la pop-soul psychédélique des Bostoniens vous donneront assurément envie d’étirer le temps et de profiter au maximum de la belle journée qui s’annonce.

 

 

vōx

Textures alambiquées, rythmiques néo-r’n’b pas forcément toujours rassurantes, sur lesquelles vient se plaquer une voix de sirène à damner tous les saints. Ajoutez à ça une imagerie aussi sexy qu’intrigante, vōx a tout ce qu’il faut pour être l’une des sensations de l’année 2016. Son seul défaut, c’est peut-être d’être un peu trop en avance sur son temps car, à mon avis, elle est dès aujourd’hui le prototype de la pop-star des années 2020.

MIYA FOLICK

J’ai été un peu long à la détente avant de découvrir Miya Folick mais, depuis, c’est l’adhésion totale. Si cette fille-là n’explose pas tout sur son passage en 2016, je veux bien me faire moine. Ce n’est pas tous les jours qu’on croise la route d’une artiste aussi douée pour capturer dans sa musique et dans ses textes l’intensité de sentiments fugaces. Non seulement l’Américaine est douée d’une sensibilité à fleur de peau mais sa voix épouse, avec une apparente facilité, les contours de ses émotions. Elle n’en est encore qu’à ses débuts mais tout me pousse à croire que Miya Folick va vite devenir très grande.

MÂRIE ADÔRE

“Sois gentille avec les garçons”, chante Mârie Adôre sur un titre – Les Garçons – qui sonne comme une ode à la fragilité masculine. Le décor est planté. Avec douceur, la chanteuse met un peu de baume sur les blessures, les failles et les fêlures, désarme de sa voix envoûtante ceux qui voudraient se mettre à gueuler. Tout droit sortie d’un rêve vaporeux ou de sixties fantasmées, elle conjugue le passé au futur et se pose comme l’héritière d’une modernité pour laquelle il importe encore de se battre. Sa voix et son regard se posent avec justesse sur nos faiblesses et nous offrent un miroir que nous serions fous de négliger.

 

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