J’ai interviewé : Dylan Municipal

Browse By

Sur la chanson-titre de l’album Haut les Coeurs, Dylan Municipal propose de remplacer les coeurs par des culs (cf En français dans le texte – Dylan Municipal). Une idée lumineuse que j’ai eue à cul de reprendre à mon compte pour une interview exclusive qui n’hésite à aller au cul du sujet. Vous verrez, c’est même parfois à se taper le coeur par terre. On y découvre un groupe attachant, pas faux-coeur, mais avec un vrai cul d’artichaut. Si vous voulez en avoir le cul net, c’est ici que ça se passe…

Quand vous avez créé Dylan Municipal, quelle était la philosophie au cul du projet? 
Nous voulions explorer des pistes délaissées (à raison) par des aventuriers moins aventureux que nous, mais sans trop se casser le coeur (que nous avons sensible). 
Vous chantez en français. Est-ce que, au départ, vous aviez le coeur entre deux chaises ou est-ce que ça vous tenait à cul de vous exprimer dans votre langue? 
Le chant en français s’est d’abord imposé par paresse, car quand nous avons commencé, les sites de traductions automatiques n’étaient pas encore aussi merveilleusement au point que maintenant. 
Ensuite, c’est chouette de pouvoir avoir l’avis de Mémé sur nos chansons, donc nous avons opté pour le français, ou plutôt le “françaich” vu qu’on m’a fait remarquer que je chuintais un peu sur les fins de phrases de nos enregistrements. 
Votre titre Sur le parking est d’un romantisme absolu. Est-ce que vous diriez que le cul a ses raisons que la raison ne connaît pas? 
Complètement absolument magnifiquement!
Musicalement, vous êtes plutôt inspirés par Cul de Rocul de Julien Clerc, par la Mécanique du Cul de Dionysos ou par Mon cul, mon amour d’Anaïs? 
Étrangement, de ces 3 morceaux, je ne connais vraiment que celui de Julien C. Je ne connais pas bien Dionysos et Anaïs, mais je sais qu’ils tiennent une bonne place dans le coeur de pas mal de gens.
Je préfère donc allouer l’espace de coeur disponible qu’il me reste à des artistes moins célébrés aux victoires de la musique, par souci d’équité. 
Sinon, quels sont les autres groupes ou artistes qui font battre votre petit cul? 
Nous avons beaucoup de sympathies pour les groupes du voisinage et baptisés par des bègues genre Peru Peru ou Shiko Shiko. 
On aime bien aussi les groupes qui auraient pu être baptisés par des types qui ouvrent au pif des dicos pour trouver un nom genre:  l’objet, Exposé ou la Californie. 
On aime bien aussi les groupes avec des noms de groupes intrigants genre Cercueil ou Team Wild ou St Doomilion ou Sumotori ou Drown a fish ou Luminocolor ou Roken is dodelijk ou We are enfant terrible.
Et puis on aime bien les disques composés par un piano sous un nom d’emprunt humain genre Jules Rude.
Et puis aussi les groupes utilisant comme patronyme le nom d’une de nos chansons genre “Un pote m’écrit des montagnes”.
Punaise on en distribue de l’amour mine de rien!
A force de faire le grand écart entre Lille et Arles, vous n’avez pas un peu mal au coeur? 
Un peu, mais depuis que nous avons échangé la DS contre un tandem pour les trajets ça va mieux niveau coeur, mais moins bien niveau fessier… 
Est-ce que les critiques élogieuses vous vont droit au cul? 
Tout à fait, personnellement elles me donnent vite envie de danser et ça tombe hyper bien car je danse super bien… 
Avez-vous déjà eu l’occasion de jouer dans la ville de Montcoeur? 
Malheureusement jamais, par contre nous avons déjà joué à côté d’une abbaye en ruine. 
Vous participez au concours Inrocks Lab. Ça vous fait pas un peu mal au cul de ne pas avoir plus de voix?
Non ça va, en fait les Inrocks ont une place spéciale dans nos coeurs, ils nous ont soutenu depuis le début malgré le peu de voix que nous récoltons à tous les concours ou élections! 
Et puis dans l’absolu nous visons plutôt le beau nombre que le gros chiffre.
25 c’est magnifique, 25785 c’est moche, nous tenons ce distingo à coeur…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Afficher les boutons
Cachez les boutons