J’ai interviewé : Cheerleader

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Après ma chronique sur Cheerleader (Le groupe que les autres écouteront dans un an – Ep. 10), Max Friday et Donovan Rex ont gentiment accepté de revenir avec nous sur les débuts de cette nouvelle aventure pop et sur la suite qu’ils entendent donner à ce premier single génial New Daze/Dreamer…

Comment vous êtes-vous rencontrés et comment avez-vous commencé à jouer ensemble?
Max et moi nous sommes rencontrés au lycée. Nous nous sommes rendus compte que nous sortions en même temps avec la même fille, alors il était bien décidé à me casser la gueule. Heureusement, il a changé d’avis et nous sommes simplement devenus amis. Ce n’est qu’un an plus tard que nous avons commencé à faire de la musique ensemble. Nous avons joué dans quelques groupes pendant nos années de lycée et de fac. Et, après nos études, nous avons vraiment commencé à consacrer plus de temps à la musique.

Que faisiez-vous avant Cheerleader? Avez-vous eu d’autres projets musicaux?
Avant Cheerleader, nous faisions partie d’un groupe appelé NYC UFOs, qui était plus plus dans le rock garage. Mais nous jouons ensemble depuis 8 ans, ce qui nous a permis d’expérimenter plusieurs styles musicaux. J’ai l’impression que plus nous vieillissions, plus nous nous sommes à l’aise pour faire la musique que nous avons vraiment envie de faire.

Comment définiriez-vous la musique que vous jouez?
Le style que nous jouons peut être considéré comme de l’indie-électro-pop. Mais, il me semble, qu’au fond, Cheerleader est juste un groupe de pop, un groupe qui fait des chansons pop. Je sais qu’on nous colle souvent l’étiquette “lo-fi”, ce qui ne me pose aucun problème, mais je pense que c’est surtout dû au fait que nous enregistrons dans une cave avec un micro et un ampli pourris.


Quand j’écoute votre musique, elle semble influencée par des groupes des années 60 et, en même temps, très contemporaine. Qu’en pensez-vous?
Merci beaucoup! Oui, nous sommes complétement d’accord. Je pense que la raison principale est que nous aimons par-dessus tout les Beatles. Tous ceux qui font de la pop depuis leur doivent beaucoup, du moins c’est ce que je pense. Cela dit, nous aimons toutes sortes de musiques des années 60 à aujourd’hui. Je me souviens de cette citation, je crois que c’était dans 500 Albums to Listen To Before You Die : “Plus tu aimes la musique, plus tu aimeras de musiques”. Nous pensons qu’il y a beaucoup à apprendre et à gagner à écouter le plus de musique possible.

Par quels groupes ou artistes êtes-vous influencés?
Il y a bien sûr certains groupes ou artistes sur lesquels nous ne sommes pas d’accord. Nous sommes assurément influencés par des groupes comme les Beatles, Radiohead, Nirvana, David Bowie ou  les Pixies, pour nommer les plus connus mais il y a une multitude d’autres groupes qui nous influencent aussi. Nous sommes simplement des grands fans de musique en général.

Vous n’avez à ce jour sorti que 2 morceaux sur Internet qui ont suscité un paquet de bonnes critiques sur les blogs musicaux? Qu’est-ce que ça vous inspire?

Nous sommes vraiment très heureux. Nous avons fait ces chansons pour nous et elles comptent beaucoup à nos yeux, alors c’est super que d’autres personnes les aiment aussi. Ce qui fait vraiment plaisir, c’est quand les gens nous disent que nos chansons suscitent chez eux un sentiment de nostalgie. C’est l’une des qualités que nous apprécions dans la musique, alors c’est vraiment cool que les gens disent ça à propos d’une chanson que nous avons faite.

Est-ce que ces bonnes critiques mettent plus de pression sur vos épaules pour la suite? Et, d’ailleurs, quelle suite donnerez-vous à ce premier single?

Oui, ça nous met assurément plus de pression pour la suite. Nous allons juste continuer à enregistrer la musique qui nous plaît, c’est ce que nous avons de mieux à offrir. Nous pensons que si nous parvenons à faire un disque plus long avec des chansons qui nous rendent aussi enthousiastes, alors ça vaudra la peine de le sortir. Tout ce que nous voulons, c’est qu’en écoutant notre musique, les gens montent le son et baissent leurs volets.

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