J’ai interviewé : Garciaphone

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Il y a un petit moment de cela, nous avions échappé à la fin du monde avec Garciaphone, projet du discret mais néanmoins brillant Olivier Perez. Nous le retrouvons, à quelques semaines de la sortie de son nouvel album Constancia pour une interview où il est beaucoup question de plaisir et de liberté…

Quels sont vos premiers souvenirs musicaux ?

La première fois que j’ai vu une batterie (bien) jouée. Je devais avoir 6 ans. J’étais fasciné. Plus tard, un concert de Beck sur la tournée Odelay. Ou encore, la première fois que j’ai entendu les Pixies à la radio.

Vous êtes batteur de formation. Comment est né le projet Garciaphone? J’ai cru comprendre qu’il avait voyagé entre Mexico et Oslo…
Les premières chansons ont été écrites à Mexico mais le projet est vraiment né à Oslo, c’est là que j’ai fait mes premiers concerts en solo. Je suis allé dans ces deux villes pour mes études et je n’ai pensé qu’à la musique là-bas.

D’où vient le nom Garciaphone ?
J’avais envie de créer un nom qui ne soit pas une référence évidente, qui ne soit pas un cliché de nom de groupe de rock indé. En associant des mots au hasard je suis tombé là-dessus. La sonorité me plaisait et surtout il avait du sens pour moi. Garcia est un nom qui est dans ma famille depuis des générations. “Phone” fait référence à beaucoup de choses, mais c’est surtout une racine grecque qui veut dire “voix, son”. Ce sont toujours les racines des choses qui m’intéressent le plus. J’ai choisi ce nom parce que je n’ai toujours pas fini d’en chercher le sens. Je me sens ainsi plus libre d’en faire ce que je veux.

Quels sont les artistes qui vous influencent le plus ?
Parmi les groupes que j’ai le plus écoutés, ce qui fait la différence c’est le degré de liberté que l’on ressent en prenant l’œuvre globale. La liberté de ton, le fait de ne pas être trop influencé par l’air du temps. C’est ce que je ressens en tous cas quand j’écoute et réécoute par exemple les Pixies, R.E.M., Elliott Smith…

On vous imagine volontiers fan de Grandaddy. Que vous inspire la nouvelle de leur reformation ?
En général, je suis plutôt pour les reformations. C’est souvent de vieux amis qui se retrouvent et qui prennent du plaisir à rejouer ensemble et ça se voit très vite sur scène. Ce qui vaut pour les Pixies, Blur et d’autres et je crois que c’est le cas aussi pour Grandaddy donc c’est tant mieux.

Vous êtes passé de Kütü Records à Talitres. Est-ce que ça marque un nouveau stade de développement du projet? Des ambitions élargies?
Ce sera forcément différent, Talitres est un label plus établi, avec plus d’expérience que Kütu Folk Records. Les ambitions sont les mêmes : faire de la musique, des concerts, et que des gens écoutent notre musique et l’aiment autant que nous aimons la faire.

Comment voyez-vous votre année 2013? De bonnes résolutions?
On l’imagine assez chargée. En concerts surtout. Et l’album sort en avril chez Talitres. Deux résolutions: sortir un album et faire des concerts. Au moins, on est sûr de les réaliser celles-ci…
 

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