J’ai interviewé : leSpark

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leSpark entretient le brasier du rock qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus. Ils sont quatre, ils sont jeunes, ils sont beaux et, bientôt, je vous le dis, ils seront incontournables. On fait encore un peu plus connaissance avec eux grâce à l’interview de Thomas, le chanteur du groupe, l’homme au chapeau…
Quels sont vos premiers souvenirs musicaux ?
L’écoute d’une boîte à musique la nuit, juste avant de dormir, un plaisir interdit. Et puis les Stones, Led Zep, que nos parents nous ont lourdement infligés, à peine sortis du ventre de nos mamans. 

Quand et comment le groupe s’est-il formé ?
La base du groupe s’est formée en 2009. Puis Julia, la bassiste, est arrivée il y a un peu moins d’un an, après avoir remplacé notre ancien bassiste. 

Le groupe a grandi essentiellement sur scène. Qu’est-ce que la scène vous procure ? 
La scène nous procure une émotion énorme, une sorte de bouffée de chaleur permanente qui dure le temps du concert. Tu sors de là, tu es vidé (au bon sens du terme), tu as sorti quelque chose de toi et tu sens que ça ne pourra arriver à nouveau que la prochaine fois où tu seras sur scène. 

Quels sont vos meilleurs souvenirs de concert ?
Les premières parties de Peter Doherty, bien que parfois chaotiques (pour les raisons qu’on connaît), constituent un souvenir assez marquant. Il y a eu aussi des concerts en province assez drôles, les gens ne s’attendaient pas du tout à ce qu’on vienne faire la fête avec eux après le concert, et on fait souvent des rencontres inattendues qui nous sortent du quotidien. 

A vous écouter, on vous imagine fans des Rolling Stones. Partager la scène avec Mick Taylor, ça devait être quelque chose ?
Oui, Mick Taylor, c’était comme rencontrer un mec qui auparavant n’existait que dans tes fantasmes. Après l’avoir admiré pendant longtemps, tu te retrouves en face de lui, à lui prêter ta guitare pour qu’il l’essaie, tes pédales avec lesquels il joue sur scène…Et tu te dis: c’est vraiment lui là ? 

Vous avez sorti un premier disque en anglais et vous vous apprêtez à sortir un deuxième album en français. Pourquoi deux albums différents et pas, à l’instar de groupes comme The Liminanas, un seul disque avec des chansons dans les deux langues ?
On a commencé à écrire en anglais et on en a fait un album dans la foulée. Puis, entre temps, on a continué à écrire mais en français. Et les chansons s’accumulaient. On s’est donc dit que le second serait en français. Mais on pense qu’il y a plus de cohérence à faire un album dans une seule langue, à part exception, une ou deux chansons. Sur scène, on mixe les deux, mais sur disque, on préfère distinguer. Le français est notre langue, l’écrire puis la chanter nous est donc apparu comme une évidence. 

Le nom du groupe leSpark, c’est aussi le résultat d’une volonté de ne pas choisir entre l’anglais et le français?

Exactement ! Pour symboliser les deux !

Vous travaillez avec Louis Bertignac sur votre nouvel album. Comment s’est passée la rencontre et la collaboration avec lui ? Qu’est-ce qu’il apporte à votre musique ?
On est allé chez lui à la campagne, on lui a fait écouter nos chansons et il a direct aimé! Quelques mois plus tard, on enregistrait chez lui. C’est génial avec Louis ! On s’entend super bien, on n’a pas besoin de parler beaucoup car on a les mêmes goûts et on devine mutuellement ce qu’on veut. Il apporte sa patte, tout en respectant la nôtre, et c’est un enrichissement énorme. 

Avez-vous déjà une date de sortie pour ce disque et comment voyez-vous la suite des événements ?
Ça on verra! Faudrait déjà qu’on le finisse, mais ça devrait bientôt arriver ; d’ici la rentrée, il y aura sûrement au moins un single qui sortira !

Plus d’infos :
http://lespark-officiel.tumblr.com/


Prochaines dates :
– 21 Juin : Showcase pour AuFéminin.com (Fête de la musique)
– 1er juillet : Showcase pour Zadig et Voltaire ( Champs Elysées)
– 8 juillet: concert au Baron ( Paris 8ème)

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