J’ai interviewé : Pickwick

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Mince alors! Moi qui aime la musique indépendante et la soul, j’avais enfin trouvé le groupe idéal avec Pickwick (cf Le groupe que les autres écouteront dans un an – Ep.47). Mais voilà que Michael Parker, guitariste du groupe, refuse d’être cantonné à cette étiquette de “soul indé”. Zut à la fin, Pickwick, c’est quand même de la bombe de balle. Ça vous prend aux tripes et ça vous fait bouger les pieds. Interview exclusive où il est question de Lou Reed, d’étiquettes et de démocratie.


D’où vient le nom Pickwick?

Nous sommes de grands fans du Velvet Underground et nous avons lu quelque part qu’avant de rejoindre le Velvet, Lou Reed était employé par Pickwick Records pour écrire des chansons. Il a été missionné par Pickwick pour écrire quelque chose de dansant. Le résultat, c’est une chanson et une danse intitulée The Ostrich. Ces derniers temps, nous terminons nos concerts par une reprise de ce morceau. J’espère que Lou ne va pas nous poursuivre en justice.
Avant de vous tourner vers la “soul indé”, vous étiez plutôt un groupe folk. Pourquoi avez-vous décidé de changer votre orientation musicale?
C’est juste que nous en avons eu assez d’écrire de la musique qui ne reflétait pas qui nous étions. Nous ne nous entendions pas dans la musique qu’on faisait, nous essayions d’être quelque chose que nous n’étions pas. Ce moment où nous avons arrêté de nous soucier de ce que pensaient les autres a été extrêmement libérateur. Tout à coup, il n’y avait plus de règles à ce que nous faisions et nous étions libres de faire exactement ce dont nous avions envie. Certaines personnes, dans la presse, nous ont collé cette étiquette “soul indé”, mais ça ne correspond pas absolument pas à la façon dont nous envisageons notre musique. Je sais que cette envie de classer est naturelle mais je pense qu’il y a plus de choses que juste de la soul music dans ce que nous faisons. Pour être honnête, la musique que nous jouons aujourd’hui, c’est tout simplement ce qui vient naturellement quand nous nous réunissions tous les six dans une pièce pour jouer. Nous ne prétendons absolument pas être un groupe de soul.
Quels sont les artistes qui vous influencent le plus?
Nous avons tous des goûts très éclectiques quant à  ce que nous écoutons. Dernièrement, nous écoutons beaucoup Mulatu Astatke, King Tubby, Ty Segall, Rev, Louis Overstreet, The War on Drugs et le nouveau disque de Damien Jurado.

Comment se passe le travail sur les nouveaux morceaux? Est-ce que le processus est démocratique entre tous les membres du groupe?

C’est 100% démocratique et collectif. Lorsque nous jouions encore de la musique folk, Galen écrivait des chansons à la guitare acoustique, les apportait au groupe et nous ajoutions juste de la couleur à ce qu’il faisait. Une fois que nous avons décidé de repartir de zéro, notre façon d’écrire a changé aussi. Désormais, nous contribuons tous au processus d’écriture.

Vous avez sorti une série de 45 Tours intitulée Myths qui comporte 3 volumes jusqu’à présent. Quelles sont les prochaines étapes pour vous?
Actuellement, nous sommes occupés à finir notre premier album. Nous sommes vraiment emballés par nos nouvelles chansons et la direction que nous prenons. Notre but est de le terminer dans les prochains mois en espérant qu’il sorte d’ici le début de l’année prochaine.

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