La Coupe du Monde en 32 groupes : Dobet Gnahoré (Côte d’Ivoire)

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Où il est question de l’éléphant Barry, de sa défense d’Éléphants, de la condition des femmes et d’harmonie entre les peuples…

Une fois de plus, les équipes africaines ont montré qu’on pouvait compter sur elles quand il s’agit de déjouer les pronostics. Alors que j’ai passé la moitié de la journée d’hier à potasser une chronique sur la Grèce, pour coller au rythme des éliminations, la Côte d’Ivoire, contre toute attente, a eu le mauvais goût de se faire sortir par les Hellènes. 

Il suffisait de regarder l’éléphant Barry (Copa) et sa défense d’Éléphants, genoux à terre, le regard dans le vide, pour comprendre que les Ivoiriens n’en croyaient pas leurs yeux. Ni moi, ni eux ne l’avions vu venir mais les faits sont là : les Ivoiriens sont allés se faire voir chez les Grecs. Il faudra encore patienter un moment avant de voir la sélection ivoirienne conquérir le monde.
Pour Dobet Gnahoré, en revanche, la conquête est déjà bien entamée. La musicienne ivoirienne, désormais installée en Belgique, se produit en ce moment aux Pays-Bas, en Italie, au Royaume-Uni, en France, en Autriche, en Allemagne, pour présenter son nouvel album Na Drê, un disque dans lequel elle évoque les réalités du continent africain et, notamment, la condition des femmes. 
Sur ce disque, comme sur ses précédents essais, la jeune femme, désormais trentenaire, réussit à estomper les frontières géographiques et stylistiques tout en restant fidèle à ses racines. Polyglotte et cosmopolite, elle chante en bété, en malinké, en dida, en lingala, en créole haïtien, en français et en anglais, faisant de sa musique un véhicule d’unité, d’harmonie entre les peuples et les individus. Parfait pour une Coupe du Monde, non ?

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