La Coupe du Monde en 32 groupes : Equatorials (Honduras)

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Où il est question de caresser les chevilles, de ne pas venir pour rigoler, de dénicher la perle rare et de prendre des coups de soleil… 

Premier adversaire des Bleus dans ce Mondial, le Honduras – c’est le moins que l’on puisse dire – ne se sera pas illustré par la virtuosité de son jeu d’attaque. En revanche, derrière, c’était costaud, solide, rugueux, ça caressait allègrement les chevilles et les tibias adverses. Bref, les mecs n’étaient pas venus là pour rigoler.
Et, de fait, ils n’ont pas rigolé. Trois matchs pour autant de défaites. L’important, c’était de participer. C’est ce qu’on dit dans ces cas-là. Pas évident non plus de dénicher la perle rare de la scène indépendante hondurienne. Après avoir fait un détour chez le groupe américain Honduras, je suis finalement tombé, à bout de souffle, sur les Honduriens de Equatorials.
En provenance de Tegucigalpa, la capitale du pays, le quatuor, composé de deux fratries – Andy et Christian Padgett, et Fernando et Carlos Rivera – n’a guère plus de deux ans d’existence mais déjà quelques singles remarquables et remarqués du côté de l’Amérique Centrale. Il faut dire que l’univers du groupe, entre synth-pop et post-punk, a peu d’équivalents sur la scène locale.
Equatorials fait preuve d’un sens de la mélodie indéniable. Difficile, par exemple, de ne pas se laisser prendre par la douce torpeur d’un titre comme Carcass, avec sa rythmique lancinante et son chant rêveur. Equatorials, c’est un peu comme si la scène new wave britannique des années 80 prenait des coups de soleil sur une plage des Caraïbes.

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