J’ai interviewé: James Canty

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Trublion musical, proclamant haut et fort la mort du folk pour mieux le ressusciter, James Canty (cf Le groupe que les autres écouteront dans un an – Ep.71) est l’un de nos très gros coups de coeur du moment. Avec sa toque à la Davy Crockett et sa musique intense et inspirée, il rêve de conquérir la France et cite Jacques Brel en modèle. Interview forcément décalée avec ce garçon étonnant…

Quels sont tes premiers souvenirs musicaux?
Juste avant ma naissance, mes parents sont allés à un concert de Neil Diamond… Et, apparemment, quand j’étais petit, je regardais Fantasia en boucle.
Quel est ton parcours musical?
J’ai commencé à jouer de la guitare à 14 ans, je me suis lancé dans des études de musique à 18 ans et ensuite j’ai joué dans une spectacle de théâtre qui a tourné pendant 6 mois dans différentes villes du Royaume-Uni. Je crois que c’est là que je me suis mis à écrire des chansons. Ensuite, j’ai terminé mon diplôme. Ce qui me mène à aujourd’hui. Libre comme l’air.
Quelles sont tes principales sources d’inspiration?
Je suis principalement inspiré par la musique folk et les compositeurs de la fin du 20ème siècle, notamment Jacques Brel, un de mes grands héros. Maintenant, je suis plus dans l’idée de dépeindre la vie réelle, je crois…
Pourquoi porter un T-shirt “Folk is Dead” tout en jouant du folk, à moins que ce que tu joues ne soit pas du folk?
LE FOLK EST MORT (NDLR: ok, ok, ok…ne t’énerve pas, James!)
L’une de tes chansons, Business Man, sonne comme une version acoustique d’Alt-J. Comment peux-tu avoir un son aussi moderne avec seulement ta voix et un banjo?
Je suis ravi que tu me trouves moderne. C’est probablement plus au niveau de la rythmique, ou peut-être de la structure de la chanson, à moins que le banjo ne soit de nouveau à la pointe.
Est-ce que le fait de jouer avec un groupe change quelque chose à ta façon d’écrire des chansons?
Jouer avec un groupe offre plus d’options musicalement et plus d’huile et de feu pour les concerts. Il y a plus de choses sur lesquelles on peut jouer ou rebondir. C’est comme faire partie d’un gang au lieu d’être tout seul, on se sent plus puissant et prêt à se battre!
Ton premier single a  déjà fait l’objet de plusieurs critiques élogieuses. Quelles sont les prochaines étapes pour toi?
Nous sommes en train d’enregistrer, j’écris aussi des nouveaux morceaux. Mon principal objectif, c’est de me constituer une énorme base d’adeptes en France et d’être comme Jacques Brel. J’ai besoin d’un guide français pour m’aider à faire ça, une sorte d’acolyte. Ça intéresse quelqu’un?
Question rituelle: as-tu un groupe ou un artiste à me conseiller?
Tu devrais écouter Mikael Paskalev, Like Spinning, Jonas Alaska, Greenwhich tea party, Tibi and Her Cello, Douglas Dare, Jethro Fox….

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