J’ai interviewé : Monogrenade

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Auteurs avec Tantale (cf J’ai entendu : Monogrenade – Tantale) de ce qui restera comme l’un des plus beaux et plus ambitieux albums francophones de l’année 2011, les québécois de Monogrenade sont en train de conquérir la France pour le plus grand bonheur de nos oreilles. Pour nous, le leader du groupe, Jean-Michel Pigeon, a accepté de revenir sur la genèse du disque et sur les prochaines échéances de Monogrenade…
Photo : Christophe Colette

Comment vous êtes-vous rencontrés et comment Monogrenade s’est-il formé?
Je connais Mathieu et François depuis longtemps. On est des amis de longue date et on a grandi dans le comté de Portneuf. Franck et Mathieu avaient un groupe de métal dont j’étais fan à l’époque (hahaha). Marianne connaissait les gars de vue et elle m’a écrit sur Myspace, elle cherchait un projet et je cherchais des cordes.
J’ai lu que les compositions étaient depuis un moment déjà dans tes tiroirs. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour les sortir au grand jour?
J’ai passé pas mal toute ma jeunesse à écrire des chansons mais surtout des bouts de chansons dans mon sous-sol. J’ai plus de 400 démos. Je n’avais jamais eu l’intention de monter un groupe.

Vous mariez à la perfection des arrangements de cordes et des sonorités plus électroniques. J’imagine que c’est le fruit d’un long travail. Pendant combien de temps et dans quelles conditions avez-vous travaillé sur l’album?
Certaines chansons viennent de maquettes très vieilles qui étaient seulement électro au départ. J’ai commencé à intégrer des instruments plus acoustiques: guitares, percussions. J’ai ensuite développé un grand intérêt pour les cordes en vieillissant. À force de jouer avec tout ça on sait exactement comment on veut entendre ou placer les choses.

Comment expliquez-vous le dynamisme et la créativité de la scène francophone québécoise?
Je pense que la barrière de langue tombe de plus en plus alors on se rend compte que c’est possible de faire de la bonne musique en français. Ca reste toujours plus complexe et ça demande plus de recherche mais ça évolue.

Vous avez eu l’occasion de jouer en France à plusieurs reprises. Quel regard portez-vous sur la scène musicale française?

Nous avons été surpris qu’il y ait beaucoup plus de groupes anglophones là-bas. Il y a beaucoup de ressemblance avec la scène musicale de Québec. Ils sont bombardés de ‘’mainstream’’ mais il y a un mouvement qui veut aller ailleurs…

L’album sort prochainement en France précédé par une réputation flatteuse. Vous attendiez-vous à cet accueil en France?
Honnêtement, pas du tout. Depuis le début du projet on ne se fait pas d’attente. On est vraiment content du départ en Europe.

L’album est sorti en 2011 au Québec. Êtes-vous déjà en train de travailler à de nouveaux morceaux?
Oui, on va passer l’été à faire des spectacles et à composer pour le prochain album. On a déjà huit maquettes et 3 chansons assez avancées.

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