J’ai interviewé : The Mondrians

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Il y a quelques jours, je te présentais, ami lecteur, le groupe suisse The Mondrians comme le groupe de garage rock le plus attractif du moment. A l’occasion de la sortie de leur deuxième album, To The Happy Few, Maxime, chanteur-guitariste du groupe, a accepté, en exclusivité pour J’ai tout lu, tout vu, tout bu…de répondre à quelques questions.
JTLTVTB : D’où vous est venue l’envie de faire de la musique?
Maxime : J’avais envie de faire de la musique depuis tout petit. Le double album blanc des Beatles traînait toujours dans ma chambre.

Comment le groupe s’est-il créé?
Il n’y avait pas grand chose à faire dans la ville où nous habitions à l’époque. Je jouais de la musique avec des potes. Puis j’ai appris des parties de basse toutes simples à mon frère. On a ensuite recherché des mecs motivés pour jouer un peu plus sérieusement. Alric et Cédric sont arrivés, un peu par miracle.

Par quels groupes ou artistes êtes-vous influencés?
Nous sommes influencés par beaucoup d’artistes. En ce moment, surtout Stephen Malkmus (NDLR : Stephen Malkmus, leader du groupe Pavement dans les années 90, poursuit depuis le début des années 2000 une carrière solo)

Pourquoi ce nom “The Mondrians”? Le nom en “the”, c’était juste pour faire plus british ?
Tout à fait. Le “The” en 2005 c’était très innovateur, très nouveau… surtout en Suisse. Mais la sonorité de ce nom me plaît encore aujourd’hui. Je trouve que c’est un nom qui tient sur la longueur. L’idée n’est pas de moi.

Vous êtes francophones? Chanter en anglais, c’était une évidence pour vous?
Oui. Parce qu’on écoute tous de la musique chantée en anglais principalement. Jamais ne nous est passé par la tête de chanter en français. Ca fait tout de suite naze.

C’est compliqué de jouer du rock aujourd’hui en Suisse francophone? Y a-t-il une scène rock en Suisse?
Oui il y a des groupes excellents mais qui se sont malheureusement tous un peu désintégrés… C’est des modes. Il y avait un des groupes les plus prometteurs du monde en Suisse, Marilou. Il y a aussi des groupes à chier. Comme partout en somme.

Vous avez beaucoup tourné en France et surtout en Angleterre…Pensez-vous que vous seriez plus connus si vous étiez anglais?
Oui.

Le titre de l’album est-il un clin d’œil au relatif manque de notoriété dont vous êtes l’objet?
Oui et non. On s’en fout. En fait, on a appris à s’en foutre. On avait une grosse pression pour la sortie de notre premier album. Les gens l’attendaient vraiment, c’était une sorte de conclusion de nos années de concerts, de très belles années. Le disque est sorti trop tard, en vitesse, vite fait. To The Happy Few, notre nouvel album, s’adresse à ceux qui ne nous ont pas oubliés. C’est une sorte de remerciement. Surtout qu’il est absolument fantastique…enfin c’est ce que je pense.

Est-ce que vous vous considérez avant tout comme un groupe live? 
Entre 2005 et 2009 oui. Maintenant non. Notre nouvel album est un vrai album studio, composé en studio et retravaillé avec notre formidable producteur, Benjamin Bard. Nous allons le faire sonner un peu différemment sur scène. C’est nouveau. On passait du temps sur les routes puis on a enregistré The Mondrians. Aujourd’hui, on a passé du temps en studio puis on va voir ce que ça va donner sur scène. On est tout excités.

Comment écrivez-vous vos chansons? Est-ce que chacun amène sa pierre à l’édifice ou est-ce que l’un de vous écrit et compose dans son coin avant de proposer aux autres?
Chacun amène sa pierre à l’édifice, mais la chanson part d’un de nous, forcément. Les textes surtout. Personne ne s’implique dans les textes des autres. Pour cet album, il y a trois compositeurs, voire quatre car certaines parties sont des idées de Laurent, notre nouveau batteur. C’est un disque réalisé à quatre. C’est ce qui le rend beau.

Quels sont vos plans pour les prochains mois?
Des dates en Suisse surtout, des festivals à venir. On espère venir en France pour une mini-tournée en 2012 car des gens me le demandent et que notre nom fut un temps connu par là-bas. 

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