La Coupe du Monde en 32 groupes : Beaulieu Porch (Angleterre)

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Où il est question d’adieu aux tropiques, de danser la samba, de gagner la Coupe du Monde et de Rimbaud musicien…


Deux matchs, deux défaites et bye bye England ! Pourtant, elle avait de la gueule, cette équipe. Mais l’expérience de Gerrard et de Rooney, la fougue de Sterling et de Sturridge n’auront pas suffi à venir à bout des Italiens ou à survivre aux coups de butoir de l’Uruguayen Suarez.

Il ne leur aura pas manqué grand-chose, aux Anglais. Juste un peu plus de folie sur le terrain ou un meilleur chef d’orchestre sur le banc pour tirer le maximum de chacun des joueurs. Mais, au final, c’est comme ça trois petits tours et puis s’en vont. THE END. Adieu tropiques. Adieu Brésil. Apparemment, au pays des Beatles ou du Floyd, on ne sait pas danser la samba.

Par contre, pour ce qui est de la pop psychédélique, on en connaît un rayon. Si l’âge d’or du psychédélisme remonte bien sûr aux années 60 – une époque où il arrivait encore que l’Angleterre gagnât la Coupe du Monde de foot – il se trouve encore quelques aventuriers du son pour poursuivre l’exploration. Simon Berry, aka Beaulieu Porch, est de ceux-là.

Son premier album, initialement sorti en 2012, désormais disponible dans une version remodelée, est un chef-d’oeuvre du genre. Arrangements raffinés, digressions bizarres, chant aérien, ce disque est traversé par la grâce. On y entend des couleurs, des paysages, des rêves. Si Rimbaud avait choisi de faire de la musique plutôt que de la poésie, il ne s’y serait pas pris autrement.

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